Shishi odoshi – Fontaine en bambou
Un shishi odoshi est une fontaine en bambou munie d’une partie pivotante. La partie pivotante est un réceptacle pour l’eau qui, une fois rempli, bascule pour se vider en émettant un bruit caractéristique lorsqu’elle frappe une pierre.
En vidéo :
Mars 2017, installation de la fontaine à l’entrée du jardin, dans la cour devant la dépendance.
Pour ne pas avoir de tranchée à faire pour amener l’électricité nécessaire à la pompe, achat d’une pompe solaire. Après avoir cherché des renseignements sur internet, le choix de la pompe s’est porté sur une pompe à débit 800l/h (12V/10W). Pour ce genre de fontaine, les pompes recommandées doivent faire du 200 ou 300l/h mais avec l’énergie solaire j’ai eu peur que cela ne soit pas suffisant. Erreur ! La pompe est bien trop puissante, il a fallu faire une perte de charge en sortie de pompe pour abaisser le débit…
1° déconvenue avec la pompe : il suffit d’une petite ombre partielle sur le panneau solaire pour qu’elle ne fonctionne plus…
Comme souvent, la fontaine est vendue sans système de fixation. Pour la maintenir en place, 3 piquets en alu ont été fixés dans une planche en béton allégé. La fontaine est glissée autour de ces 3 piquets en triangle. Pour la réserve d’eau, un trou recouvert d’une bâche spéciale bassin. Pour recouvrir la planche béton et la grille au dessus du trou, des plaques d’ardoise sur lesquelles sont mis des galets et une coupe. Des pierres calcaires complètent le décor. Fin de l’installation du premier jour.
Reste à mettre d’autres galets autour de la coupe pour recouvrir les ardoises et à attendre le soleil pour voir fonctionner la fontaine !
Plantation de prêles du Japon à côté de la fontaine en bambou . Achat de galets « noir ébène ». Ils sont mats et gris quand ils sont secs et deviennent noirs brillants quand ils sont mouillés :
Essai d’installation de mousse autour de la fontaine :
Pas facile de conserver ce beau tapis de mousse : les oiseaux le retournent sans arrêt. A suivre..
Plantation d’une fougère Dryopteris affinis Cristata the king à côté de la fontaine en bambou.
Installation de pas japonais : le panneau solaire a été installé contre le mur, à côté du banc
Pour accompagner le shishi odoshi, fabrication d’une lanterne japonaise en hypertufa et taille d’un taxus en niwaki.
Le bambou supporte mal les variations de température été/hiver et se fend. Certains éléments ont dû être changés.
Bonjour, très jolie mais comment avez vous fait pour faire une perte de charge pour la pompe svp car nous avons le même problème merci
Cordialement
Bonjour,
Pour diminuer le débit, j’ai percé un trou (env 5mm de diamètre au final mais j’y suis allée progressivement) dans la tubulure rigide noire en sortie de pompe sur laquelle est fixé le tuyau en plastique de la fontaine. L’eau sort par ce trou et le débit est suffisamment diminué pour que la pompe fonctionne bien.
Bonjour,
J’ai fabriqué mon shishi odoshi mais n’arrive pas à trouver de pompe solaire assez puissante. Où avez-vous trouvé la vôtre ? Merci
Bonjour,
Je l’avais commandée sur Amazon mais ils ne la commercialisent plus. C’était le modèle « Süd-Solar 01241 Turin Set de jet d’eau avec pompe solaire ». Achetée en 2017, elle fonctionne toujours parfaitement.
Merci de vos informations partagé avec nous les amateurs…
Je commence un jardin japonais sec avec au milieu un fut d’eau et vais donc y rajouter une pompe solaire et un synthème de robinet en bambou que je pense faire moi même. votre lampe japonaise est très belle je sais que ça coûte cher et c’est pas toujours en vrais pierre….
Merci.
Oui, c’est difficile de trouver de belles lanternes à un prix raisonnable.
Les miennes ne m’ont pas coûtée cher ! (du sable, de la tourbe et du ciment…) et en plus j’ai eu la satisfaction de les concevoir. Certes, elles ne sont pas parfaites mais au moins elles sont uniques.
Bonjour, comment avez vous réalisé vos coffrages pour les lanternes ? Les arrondis sont très réussis bravo !
Bonjour,
Je n’ai fabriqué aucun coffrage en bois, j’ai juste utilisé ce que j’avais à disposition !
– pour le socle : une poterie de jardin et une soucoupe en plastique. Graissées pour un démoulage plus facile et renversées au montage.
– pour la colonne du pied : un vieux bocal en verre à conserve qu’il a fallu casser au démoulage.
– au-dessus du pied : une petite soucoupe.
– pour la chambre de combustion : un pot en plastique rond. J’y ai percé les deux trous carrés pour y encastrer un tasseau de bois recouvert de scotch d’emballage. Le démoulage du tasseau n’a pas été facile…
– pour le chapeau : un couvercle de poêle en verre et une ancienne petite coupe à bougie ronde. Graissés et recouverts de film alimentaire, ils se sont bien démoulés.
Pour la fontaine rectangulaire, c’était le même principe, que de la récupération :
Principalement des cartons, grande boite de Ferrero rectangulaire, barquette alimentaire et capsule d’un maxi Kinder Surprise pour le chapeau…
Pour illustrer ça, j’ai ajouté une photo sur la page « Création lanterne japonaise ».
Merci pour vos précisions, le résultat est superbe !
Comme quoi tout peut servir, j’y penserai quand je mangerai des Ferrero rochers la prochaine fois !
Bonjour,
Où avez vous trouvé votre vasque/cache-pot ?
J’ai pensé à une vasque en pierre de rivière, mais on ne trouve qu’une version « lavabo », donc percée…
Merci
Bonjour,
Je l’ai trouvée dans une jardinerie. Elle était percée mais j’ai bouché le trou avec un peu de ciment gris. Au bout de quelques semaines des microalgues s’y installent et c’est invisible.
Merci beaucoup ! Yapluka !