Cascade

Février 2022, installation d’un nouveau élément fort de décoration, une cascade.

Mise à la place du portique, envergure 2,60m sur 80cm de large.  Reste la tranchée pour l’électricité à faire et quelques plantations autour.

Plantation d’un if qui sera taillé en nuages à côté :

Plantation d’un nandina blush pink devant l’installation électrique  et de quelques prêles japonaises.

Le coin plaît aux oiseaux…

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Massif Niwaki au fond du jardin

Suite aux canicules successives, les 5 grands pins et sapins autour du cèdre, au fond du jardin, sont morts et ont été abattus en mai 2020. Les souches n’ont pas été retirées.

L’emplacement libéré est plutôt ombragé. Il le sera d’autant plus qu’il est cerné par un cèdre et un noyer, tous deux destinés à prendre de l’ampleur.

De nombreux petits ifs, certains dorés, ayant poussé spontanément à l’ombre de ces sapins ont été épargnés. Certains resteront sur place, les plus petits seront transplantés à l’automne dans d’autres parties du jardin pour faire de futures sphères, des karikomis.

L’idée est de créer dans cet espace un massif de plantes de taille modérée, supportant l’ombre partielle et les sécheresses successives et pouvant être taillées en nuages. 

Le choix s’est porté sur des ifs ayant poussé spontanément dans le jardin et sur trois juniperus media old gold. Ils seront tous taillés en nuages ou en karikomis.

Pour apporter un peu de couleur, ils sont accompagnés, entre autres, d’un euonymus alatus compactus, d’un cotinus royal purple, lui aussi poussé spontanément au jardin et transplanté, d’un érable japonais orange dream et de nandinas. Plantations automne 2020.

Partant de petits ifs, cet espace prendra beaucoup de temps à s’étoffer.

Début printemps 2022 :

Avril 2022 : mise en place de paillis autour des plantations et utilisation des rondins des anciens troncs pour faire un cheminement sinueux au milieu de l’îlot :

Eté 2022, ajout de 2 juniperus chinensis blue alps et d’une petite lanterne japonaise fabriquée en hypertufa :

Premières mises en forme des futurs niwaki :

Printemps 2024 : mise en place de paillis, récupéré lors de la taille de la haie de cyprès de Leyland, et d’une grande écorce sur laquelle a été installée de la mousse.

Evolution des arbres à nuages et du massif en 2024.  La végétation a bien évolué en 2 ans :

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Lanternes japonaises

 

2017, premier essai de création d’une lanterne japonaise :

Lanterne fabriquée en « hypertufa » : mélange de ciment blanc 1V / sable fin blanc 1.5V / tourbe tamisée 1.5V / eau 1V

Réalisée par moulage dans 6 pots différents huilés et/ou recouverts de film alimentaire pour faciliter le démoulage.

Les moulages sont enfermés 48h dans un sac poubelle dans un garage, pour garder une humidité constante, avant d’être démoulés.

Une fois démoulés, on frotte doucement les éléments encore fragiles pour leur donner la texture souhaitée.

 

Eléments de la lanterne au bout de 48h démoulés et frottés  :

Elle s’éclaircira et deviendra gris très clair une fois sèche (plusieurs semaines)

La lanterne n’est pas encore montée. Je vais sceller les différents éléments et ajouter un niveau en bas, pour alourdir la base, pour limiter les renversements intempestifs avec le chien.

Il faudra attendre encore pour qu’elle sèche avant de la monter définitivement et la mettre en place.

Il faut éviter que la lanterne en hypertufa ne repose sur un sol détrempé, je vais donc la surélever sur une pierre plate.

Une semaine plus tard, avec son niveau supplémentaire :

 

Lanterne terminée, montée et sèche. Elle mesure 60 cm de haut.

Le plus difficile a été de sceller les différents éléments entre eux : au départ j’ai essayé de les coller avec une couche pas trop épaisse de ciment blanc/sable mais cela ne tenait pas bien.J’ai ensuite essayé avec de la glue mais sans succès. Au final, il a fallu faire un trou d’environ 3cm de profondeur dans chaque élément à sceller avec une perceuse et d’y insérer une tige en métal du même diamètre que le foret avant de sceller avec le mélange ciment blanc/sable. Pour que la jointure ne se voit pas trop, j’ai collé de la tourbe sur la jointure lissée et encore humide. Le lendemain, j’ai frotté doucement l’excédent de tourbe avec une brosse. La jointure a ainsi la même texture et couleur que le reste de la lanterne.

Je trouve que la lanterne était plus belle sans que ses éléments ne soient scellés mais avec le chien cela aurait été trop risqué.

Au final, je la préférais plus sombre, j’en referais sûrement une avec du ciment gris au lieu du blanc.

Lanterne scellée et sèche. Photo de droite : lanterne en 2022, soit 5 ans après. Elle ne s’est pas abimée bien qu’elle reste dehors toute l’année sans protection.

 

Effet matière obtenu avec l’hypertufa :

 

Avec le temps, la mousse devrait lui donner du cachet.

Elle a bien résisté au gel (-10°C) de cet hiver.

Nouvelle lanterne en 2019, toujours fabriquée en hypertufa (même recette que la première). 

En cours de séchage :

Mise en place de la lanterne au fond de la cour, sur une pierre, devant les bambous. Lanterne de 60 cm de haut.

3 ans après, elle a bien vieilli. La mousse commence à s’installer et elle est la bien venue :


 

Pas la peine d’être un grand bricoleur pour faire ces fontaines : je n’ai construit aucun coffrage en bois pour les moules.

Je me suis contentée de fouiner dans ce que j’avais. Principalement des soucoupes, plats de cuisine ne servant plus, emballages divers (Ferrero et Kinder surprise)… J’ai même utilisé des récipients alimentaires dont la forme me paraissait intéressante pour ce projet.

Il faut juste de l’imagination !

Mise en lumière :

Réalisation d’une troisième lanterne en 2022. Pour celle-ci j’ai « un peu » triché : un ancien socle de fontaine a été recyclé pour faire le pied de la lanterne. Elle a été placée dans le nouveau massif au fond du jardin.

2023 : véritable lanterne japonaise en granit,  Kodai rokkaku yukimi (Jardin Japonais). Lanterne placée au bord de la terrasse :

Shishi odoshi – Fontaine en bambou

Un shishi odoshi est une fontaine en bambou munie d’une partie pivotante. La partie pivotante est un réceptacle pour l’eau qui, une fois rempli, bascule pour se vider en émettant un bruit caractéristique lorsqu’elle frappe une pierre.

 

En vidéo :

Mars 2017, installation de la fontaine à l’entrée du jardin, dans la cour devant la dépendance.

Pour ne pas avoir de tranchée à faire pour amener l’électricité nécessaire à la pompe, achat d’une pompe solaire. Après avoir cherché des renseignements sur internet, le choix de la pompe s’est porté sur une pompe à débit 800l/h (12V/10W). Pour ce genre de fontaine, les pompes recommandées doivent faire du 200 ou 300l/h mais avec l’énergie solaire j’ai eu peur que cela ne soit pas suffisant. Erreur ! La pompe est bien trop puissante, il a fallu faire une perte de charge en sortie de pompe pour abaisser le débit…

1° déconvenue avec la pompe : il suffit d’une petite ombre partielle sur le panneau solaire pour qu’elle ne fonctionne plus…

Comme souvent, la fontaine est vendue sans système de fixation. Pour la maintenir en place, 3 piquets en alu ont été fixés dans une planche en béton allégé. La fontaine est glissée autour de ces 3 piquets en triangle. Pour la réserve d’eau, un trou recouvert d’une bâche spéciale bassin. Pour recouvrir la planche béton et la grille au dessus du trou, des plaques d’ardoise sur lesquelles sont mis des galets et une coupe. Des pierres calcaires complètent le décor. Fin de l’installation du premier jour.

Reste à mettre d’autres galets autour de la coupe pour recouvrir les ardoises et à attendre le soleil pour voir fonctionner la fontaine !

 

Plantation de prêles du Japon à côté de la fontaine en bambou .  Achat de galets « noir ébène ». Ils sont mats et gris quand ils sont secs et deviennent noirs brillants quand ils sont mouillés :

Essai d’installation de mousse autour de la fontaine :

Pas facile de conserver ce beau tapis de mousse : les oiseaux le retournent sans arrêt. A suivre..

Plantation d’une fougère Dryopteris affinis Cristata the king à côté de la fontaine en bambou.

Installation de pas japonais :  le panneau solaire a été installé contre le mur, à côté du banc

 

Pour accompagner le shishi odoshi,  fabrication d’une lanterne japonaise en hypertufa et taille d’un taxus en niwaki.   

Le bambou supporte mal les variations de température été/hiver et se fend. Certains éléments ont dû être changés.

 

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Jardin de mousses

Alors que beaucoup de monde se donne du mal à enlever la mousse de leur jardin, moi j’en mets volontairement !

Le but est de créer de beaux tapis de mousse autour de certaines scènes ombragées.

Avril 2017 : essai d’installation de mousse dans 2 zones : autour du shishi odoshi et dans le fond de la cour devant le dépendance.

Le shishi odoshi éclabousse régulièrement la zone autour de lui quand il pivote et bascule et il est installé au nord du petit muret, donc, beaucoup à l’ombre.  La zone devrait être propice à la mousse.

Le fond de la cour est quasiment à l’ombre toute la journée sauf en fin d’après midi.

La mousse est récupérée dans les endroits ombragés du jardin et déposée à l’endroit voulu. J’arrose légèrement les jours suivants l’installation.

La première difficulté rencontrée est les oiseaux : tous les matins ils retournent les mousses pour trouver à manger dessous ou la prennent pour leur nid. Donc, il faut remettre régulièrement la mousse retournée et déplacée, parfois à 1 m, en place.

Pour essayer d’accélérer le processus, j’ai arrosé les pierres d’eau mélangée à 1 yaourt.

Mai 2017 :  rajout de mousse dans les coins qui ont été dépouillés par les oiseaux. La mousse n’est arrosée que légèrement 1 fois par semaine, s’il ne pleut pas.

Tentative d’étendre la zone couverte de mousse à l’ensemble de la cour.

Des plaques de mousse récupérée dans divers endroits du jardin (et sur des trottoirs !) ont été rajoutées. J’ai aussi émietté et semé des bouts de mousse et arrosé par 2 fois avec de l’eau mélangée avec un peu de lait.

Installation de pas japonais pour ne pas abîmer les futures mousses. Les pas ont été volontairement posés peu profondément pour « flotter » au dessus des mousses.

Etat des mousses début juin 2017 :

Les mousses sont toujours en place et sont un peu moins déménagées par les oiseaux. A certains endroits elles se sont accrochées au sol.

Par contre une autre difficulté est apparue : à arroser régulièrement pour maintenir l’humidité, l’herbe en profite.  Difficile d’enlever les herbes sans arracher la mousse et ameublir le sol.

Plaques de mousse déposées autour du shishi odoshi il y 2 mois : avec la chaleur du mois de mai elles ont un peu jauni, rien d’anormal.

Mousse « semée » autour des pas japonais et arrosée d’eau mélangée à du lait 1 mois avant : je trouve que ça s’installe assez vite.

Plaques de mousse déposées 15 jours avant :

Au fond de la cour, mousse mise en place 2 mois avant : là, il va falloir batailler avec les feuilles mortes des bambous…

Début juillet 2017, après 3 jours de pluie : à gauche, « poudre » de mousse semée et arrosée d’eau + yaourt., à droite, morceaux de mousse posés au sol.

Pour ne pas abîmer la mousse, l’herbe est coupée à ras avec des ciseaux. En espérant que l’herbe finira par s’épuiser.

Septembre 2017 :  grâce à l’été pluvieux, la mousse n’a pas séché.

Installation d’un filet au dessus de la mousse pour pouvoir enlever plus facilement les feuilles mortes qui vont tomber.

Installation de nouvelles mousses. J’en récupère un peu partout, sur des murets, parkings, en divers endroits pour essayer d’avoir plusieurs variétés.

mousse

Novembre 2017 : les coussins de mousse installés en septembre ne tiennent pas : ils sont sans cesse dérangés par les oiseaux et le chien…

Le chemin en pas japonais a été allongé. Mousse semée autour des pas.

Janvier 2018 :

Filet pour feuilles mortes retiré.

La mousse commence à s’épaissir au centre de la cour. Je trouve la couleur magnifique. Au fond, elle a plus de mal à s’installer.

Avril 2018 :

Les mousses continuent à s’étendre :

Après un petite averse :

Février 2019 :

Elles s’étendent doucement…

L’été 2018 a été exceptionnellement sec, pas une goutte de pluie pendant plusieurs semaines. Les mousses n’ont pas été arrosées une seule fois et la majorité d’entre elles ont survécu. Les feuilles mortes ont été aspirées au broyeur cet hiver.

Mars 2022 l’expérience n’est pas concluante : la mousse ne s’est pas bien développée. Les sécheresses successives n’ont pas dû aider…  La mousse n’arrive pas à luter face à l’herbe qui s’invite.

 

Les mousses :

Différents types de mousse ont été ramassés sur des talus, murets, troncs d’arbre, jardins amis,… Le but est d’avoir un maximum de variétés de mousses pour avoir de jolies nuances de vert et de maximiser les chances de trouver des mousses qui se plaisent et prospèrent ici. 

Pour maximiser les chances de reprise, j’essaye de les remettre dans un environnement identique à celui de leur origine : les mousses prélevées sur une souche sont replacées sur un vieux tronc, les mousses prélevées sur un muret sont remises sur une pierre,…

J’en émiette aussi une petite partie pour la « semer » au hasard des fois qu’elle se plaise plus à un endroit en particulier.

Deux types de mousses : les pleurocarpes (mousses qui poussent de manière prostrée, qui forment des tapis) et les acrocarpes (mousses à pousse verticale qui forment de jolis coussins, plus lentes à s’étaler que les pleurocarpes) :

acrocarpe

En cherchant des informations sur la culture de mousse, je suis tombée sur ce site   

Certes c’est en anglais, mais c’est un site exceptionnellement riche, on y apprend beaucoup.

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Petite cour japonisante

Avant les travaux de 2007, le fond de cette petite cour était occupée par un vieux sapin.

Mars 2007 : Avant les travaux sur la dépendance, le vieux sapin, en cours de retrait, et une bute de terre, couverte de lierre,  à dégager.

Mai 2009 : A force d’huile de coude, le sapin est dessouché. Le coin nettoyé met en valeur l’escalier en pierres. Ce petit espace est à l’ombre toute la journée .

Juin 2009 : premières plantations. Pour donner une petite touche japonaise : des bambous Phyllostachys nigra (avec une  barrière anti-rhizome), un buis et un petit acer palmatum seiryu. L’acer palmatum n’ayant pas supporté l’hiver 2009, il a été remplacé en mars 2010 par un acer palmatum Garnet.

En octobre 2009, plantation d’un petit fatsia à côté du buis, d’un hosta Frances Williams devant les bambous et d’un hosta Halcyon.

Février 2010, mise en place de quelques pierres pour le décor et d’un acer Sangokaku. Le sol est paillé avec des branches broyées.

Mai 2010, les plantes commencent à s’étoffer :

 

Fin août 2010, les bambous ont déjà bien profité. Les jeunes chaumes, pourtant protégées du vent, se courbaient jusqu’au sol. Des tuteurs (en bambou !) les aident à se maintenir à la verticale.

Même les érables japonais ont fait de grandes pousses en cette première année.

Les plantes semblent bien installées. Seul point noir au tableau : le vieux cerisier qui faisait de l’ombre au massif a succombé à la tempête de cette année. Les érables ne sont donc plus à l’ombre…

2011 :  Les plantes continuent de bien se développer. Personne ne semble souffrir du manque d’ombre.

Les chaumes des bambous ont été éclaircis au printemps pour ne laisser en place que les plus vigoureux.De même, la végétation basse a été supprimée pour mettre en valeur la verticalité des chaumes. Quelques rhizomes ont réussi à escalader la barrière anti-rhisomes !… Ils ont été coupés aussi tôt, avant qu’ils ne s’enracinent. Ce phénomène n’a été observé qu’au printemps. Le reste de l’année, aucune intervention n’a été nécessaire.

Pour faire écho aux bambous, des prêles ont été plantées devant les érables japonais.

2012 : Toutes les plantes se portent bien. Les prêles ont tendance à envahir un peu l’espace. J’en arrache régulièrement.

2015 : Plantation d’un if à côté des bambous pour en faire un arbre à nuages.

2017 : La cour prend de plus en plus un air japonisant : Installation d’un shishi odoshi, fontaine en bambou

Tentative de faire pousser de la mousse autour de la fontaine et au fond de la cour :

Installation de pas japonais :

Juin 2017 :

Novembre 2017 :

Fabrication d’une lanterne japonaise en hypertufa pour agrémenter le coin « shishi odoshi ».

Allongement du chemin en pas japonais.

Le taxus taillé en niwaki  et la mousse prennent tout leur temps pour s’étoffer…

2019 : ajout d’une seconde lanterne au fond de la cour.

2023 /2024 : les arbres nuages continuent de s’étoffer. Installation en 2023 d’une barrière de galets pour marquer l’entrée dans cette cour. 

 

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Réaménagement de la terrasse

Un chamaecyparis commençait à prendre beaucoup de place sur la terrasse. Il bouchait la vue qu’on avait de la maison. La décision fut donc prise de le retirer en 2009. Avant, avec le chamaecyparis :

Nettoyage : Les racines accessibles ont été retirées mais le gros de la souche a été laissée à cause du fil électrique tout proche

Plantations au printemps 2010 : Dans un premier temps, une spirée Magic Carpet ainsi qu’un escallonia x Red Dream.

Puis, plantation d’un miscanthus Variegatus. Pour compléter le décor, deux buis et une cordyline Pink Passion ornent la terrasse. Cordyline à mettre sous abri l’hiver.

Pour faire écho au miscanthus et à la cordyline, un Elymus magellanicus a été planté en bout de terrasse. Pour éviter que cette belle herbe bleue n’envahisse tout, je l’ai cernée par un stop racines.

Un petit massif est en cours d’installation près de la terrasse. Le but est de créer un massif qui arrête le regard sans boucher la vue. Pour commencer, plantation d’un if avec essai de taille en nuages. Il va lui falloir du temps… Plantation aussi d’un thuja Golden Tuffet, d’un buis et d’un pinus Marie Bregeon. Le contour et le paillage du massif reste à faire.

2011 : Les plantes commencent à s’installer : L’ Elymus magellanicus a triplé de volume. Les racines sont déjà en butée du stop racines. Il est d’une belle couleur bleue toute l’année. Le miscanthus Variegatus a aussi bien profité, en une année, il a pris beaucoup d’ampleur. Par contre, l’ escallonia x Red Dream ne profite pas autant : il n’est pas très dense et n’a pas fleuri une seule fois.

2012 : L’ escallonia x Red Dream n’a pas résisté à l’hiver. De même, la cordyline Pink Passion n’a pas survécu à son deuxième hiver passé au sous-sol. Dommage, j’aimais particulièrement cette plante et pas moyen d’en retrouver en jardinerie. Les racines du Elymus magellanicus ont traversé la barrière stop racines et il y a déjà des rejets à plus de 50cm de la plante originale. Décision prise d’arracher le miscanthus avant que le jardin ne soit complètement envahi. Achat d’un Cycas revoluta pour remplacer la cordyline.

2016 : L’ arbre à nuages commence enfin à ressember à quelque chose !

2018 et plus :

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Cèdres pleureurs

J’ai depuis 2005 un cèdre pleureur, Cedrus atlantica Glauca Pendula, dans le jardin. Seulement voilà, je ne trouve aucune information sur la manière de le gérer pour qu’il forme un bel arbre adulte.

J’ai bien conscience que je ne le verrai pas grand et majestueux comme on peut en voir dans certains parcs mais je veux quand même tenter l’expérience.

Mon rêve serait d’avoir au final une belle voute sous laquelle on pourrait se tenir. Je ne veux surtout pas d’un cèdre avec une ou deux branches tuteurées à l’horizontal à n’en plus finir.

Je l’ai laissé pousser jusqu’à 3 mètre de haut, en le tuteurant, avant de le laisser retomber. Mais depuis, il ne se développe que du côté où il retombe…

Sur les conseils d’un pépiniériste, j’ai coupé (non sans crainte… ) la dernière pousse de la flèche principale pour l’inciter à se développer dans les autres directions.

Si vous avez tenté l’expérience ou si vous avez des conseils à me donner, je suis preneuse !

 

 

plantation en 2005

 

 

En 2008

 

 

En 2010, avant la coupe

 

 

Flèche centrale avec projet de coupe

 

 

2010, après coupe

Evolution du cèdre en 2012 : il commence à s’étoffer et à prendre un belle draperie à l’avant.

L’arrière ne s’est pas développé, ce qui n’est pas grave vue la configuration du jardin, mais cela risque de le déséquilibrer. Je ne veux pas mettre des tuteurs partout pour le soutenir…

2014 : Le cèdre continue de s’étoffer mais dans une direction uniquement…. Le tronc commence à pencher.

Si quelqu’un a des conseils à me donner, n’hésitez pas !

2015 :

2016 :

2017 :

2019 :

2024 :

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Il y a un autre cèdre « pleureur » dans le jardin, moins connu que le classique Cedrus atlantica Glauca Pendula : le cèdre fontaine, Cedrus atlantica Blue Cascade :

Cèdre planté en 2006. Flèche maintenue à la verticale à l’aide d’un tuteur jusqu’à 3m.

Le même Cedrus atlantica Blue Cascade en 2016.

Il est plus bleu que le glauca pendula. Ses branches retombent uniformément autour du tronc, formant une cloche.

En 2019 :

2020 : il continue de bien s’étoffer. Il paraît bien petit à côté de l’immense cèdre deodara .  

Vue des 3 cèdres :

 

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Commentaires :

  • Ce cèdre cascade est magnifique. Je vais tenter de conduire un cèdre « la fontaine » avec la même forme. Cependant où puis je trouver un cèdre cascade? merci
  • => Bonjour, Je l’ai trouvé en jardinerie. C’était le seul exemplaire et je n’en ai jamais revu depuis… 16/10/22 Val

    Autour du banc

    En février 2010, le vieux cerisier plus que cinquantenaire, à côté du cèdre, se cassa en deux suite à une tempête. Après déblaiement des branches, un nouvel espace reste à aménager.

    Vu la taille de la souche à enlever, le tronc a été simplement coupé à 1 m de hauteur. Un aucuba japonica reste  derrière.

    Sur le tronc resté en place et couvert de lierre, une maison à oiseaux a été installée.

    Un banc en pierre a été installé juste à côté. Une glycine déjà en place le surplombe. A côté du banc, un essai d’if taillé en nuages.

    Au pied du tronc 4 arbustes ont été plantés en avril 2011 : 2 sureaux : Sambucus racemosa Plumosa Aurea et Sambucus nigra Black Lace, un eucalyptus gunii Azura et un buis.

    On devine à l’arrière le petit coin japonais.

    Le Sambucus racemosa Plumosa Aurea a tellement pris d’ampleur en cette première année que j’ai du le déplacer  d’1 m cet hiver.

    Reste à finir l’aménagement de l’ensemble : pailler le massif et autour du banc.

    2015 et plus :

    2020 et plus :

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    Gros plan sur les violettes

     

    Petites fleurs discrètes en isolé, les violettes forment de magnifiques tapis à la couleur intense et parfumés au printemps. D’années en années, elles colonisent doucement l’arrière du jardin. 

    Photos prises au mois de mars 2009 et 2010. 

     

    On y fait même de belles rencontres :

     Violette odorante – Viola odorata

     

    Rencontres au jardin

    Quelques hérissons ont élu domicile au jardin pour notre plus grand bonheur.

    fg

    Commun, mais bien mis en valeur, un papillon :

    Il y a aussi une famille d’écureuils, mais là, c’est plus difficile à prendre en photo !

    Une hupoe fasciée :

    La cascade offre un bain rafraichissant aux oiseaux :

    Le grand chantier de 2007

    2007, l’année des grands travaux : démolition d’une vieille maison et de 2 garages. Construction d’une dépendance à la place.

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    La vieille maison inhabitée

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    Démolition partielle en 2007

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    En 2009

    La démolition des 2 garages en 2007… remplacés par un peu de verdure…

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    Les 2 garages à détruire

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    En 2009 : après démolition et plantations en 2008

    DSC09738

    2009

    Plantation en 2008, d’un Picea Abies Inversa (j’ai vraiment un faible pour les conifères pleureurs…), un Acer Palmatum Osakazuki, un Acer Palmatum type, d’un lilas des indes et d’un Abies procera Glauca prostata.

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    Abies procera Glauca prostata

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    Acer Palmatum Osakazuki

    Photo 074

    Acer Palmatum

    DSC02217

    Acer Palmatum à l’automne

    Réaménagement de la cour devant la dépendance

    DSC01325

    La cour en 2007, juste après les travaux

    Photo 003

    2009 – buis et essai d’un if taillé en nuages

    Après un grand nettoyage, plantation de buis en boules et en spirales. Je m’essaye aussi à la taille d’un If en « nuages ».

    Vue du jardin en 1987

    Rétrospective

    Voici un petit voyage dans le temps à l’aide de photos du jardin de 1987.

    Voyons voir comment le jardin a changé…

    L’escalier qui donne accès à la maison :

    L’escalier était à l’époque constitué de dalles de travertin posées sur la terre. Il y avait beaucoup de fleurs vivaces. Il ne reste pas grand chose de l’époque dans cette zone : le sapin bleu dans l’angle de la maison et des sauges qui ont été déplacées ailleurs. Au moment de la construction de l’escalier actuel avec fontaine et treillis (été 1999), j’ai bien essayé de transplanter les petits conifères qui étaient là, mais sans succès.

    escalier 1987

    Montée des marches vers la maison – 1987

    maison 1985

    Vue de la terrasse avec l’ancienne maison – 1987

    1999 : construction de l’escalier et installation de la fontaine et des treillis. Plantation de la bordure de buis, des rosiers et du palmier au printemps 2000.

    escalier 1999

    Mise en place de l’escalier et fontaine – 1999

    escalier 2 1999

    1999

    9 ans plus tard, après transformation de la dépendance…

    DSC09714

    Vue de l’escalier menant à la maison – 2009

    trachycarpus fortunei

    Après construction de la dépendance – 2009

    La pelouse devant la maison :

    Au fond, une haie de thuyas. Quelques conifères dont un cèdre déodara. Et beaucoup de vivaces !

    pelouse 1987

    Vue des abords de la pelouse – 1987

    cèdre 1987

    A gauche, le cèdre Deodara, encore petit – 1987

    20 ans plus tard, petit cèdre déodara est devenu grand !

    De l’époque est resté aussi : l’arbre de judée, l’if , le cotinus et la pelouse !!!

    J’ai enlevé la haie de thuyas et planté le cèdre bleu, le noisetier tortueux et le catalpa en 2005.

    Photo 023

    2009

    DSC05097

    Vue de l’étage – 2008

    L’érable sur le côté de la maison :

    Toujours beaucoup de fleurs sur les anciennes photos.

    En « défrichant » en 1993,  j’ai sûrement sacrifié des plantes qui auraient mérité de rester. Mais n’y connaissant rien à l’époque…

    Erable 1987

    Vue sur les 2 érables – 1987

    sur le côté 1987

    Le massif sur le côté de la maison – 1987

    En 2007, installation d’une gloriette où il fait bon déjeuner aux beaux jours.

    Image120

    vue sur les 2 érables – 2009

    DCP_6158

    Autour du puits – 2003

    DSC05065

    Installation de la tonnelle – 2008

    Au fond du jardin :

    A l’origine il y avait deux potagers : un petit à l’entrée et un grand au fond du jardin.  Ils couvraient pas loin de la moitié du terrain.

    Maintenant, il n’y a même pas un malheureux pied de tomates !

    jardin87

    Vue sur le fond du jardin réservé au potager – 1985

    vue abies

    Le fond du jardin – 2008

    saules

    Le fond du jardin – 2008

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